Les effets extraordinaires de la marche
Marcher, tout simplement, c’est bon pour notre santé ! Divaguons-nous ?
De nombreuses et récentes études anglo-saxonnes confirment scientifiquement ses bienfaits. Cet exercice physique de faible intensité est une pratique très agréable aux effets extraordinaires. Nos modes de vie « modernes » de plus en plus sédentaires et urbanisés, notre alimentation pas toujours très saine, un environnement de plus en plus artificiel, etc… favorisent l’apparition des maladies cardio-vasculaires et une large palette de maladies chroniques.
Cette récréation active participe à réduire substantiellement leur survenue : diabète, cancers du sein et du colon, obésité, hypertension, troubles musculosquelettiques, ostéoporose, dépression, troubles anxieux (CMAJ, 2006). Au Royaume-Uni, Canada et aux Etats-Unis, cette activité physique est de plus en plus promue par les organismes de Santé Publique. Elle ne requiert ni capacités ni équipement particuliers. Elle s’avère très utile comme moyen de médecine préventive. C’est à la clé, une formidable réduction des coûts de santé et d’arrêts maladie d’ores et déjà évaluée dans de nombreux pays.
Marcher entraîne la libération de sérotonine et d’endomorphines, réduit le taux de l’hormone du stress appelée « cortisol », favorise la sécrétion de « bon cholestérol » dit HDL. Notre sentiment de bien-être et la qualité de notre sommeil en sont accrus. C’est une bonne manière pour faire retomber les tensions physiques et psychologiques accumulées au cours d’une journée de travail.
Entre 30 à 60 min de marche chaque jour suffisent. Ce peu d’exercice facilite la perte de poids et favorise la stimulation de nos capacités cognitives comme l’attention, la mémoire et la créativité. Pratiquée régulièrement, elle accroît notre endurance, agit positivement sur notre masse musculaire et notre métabolisme.
« Hors les murs », mais c’est bien sûr ! En pleine nature, au « bon air » (campagne, forêt, mer, montagne…) ou a minima dans les « espaces verts » de nos villes, à l’écart de l’agitation urbaine, la combinaison opère davantage. Moins de stress, moins de fatigue mentale, une meilleure humeur, une estime de soi restaurée grâce aux vertus régénératrices de la nature (Barton et al., 2009).
Alors qu’attendez-vous, citoyens « en marche », pour demander vraiment plus de « vert » aux services de l’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire et aux gestionnaires de la Santé Publique. Qu’attendez-vous pour inclure une simple marche aérobique, « step by step » dans votre journée ? Ce sera aussi un moyen de réduire la pollution de l’air et l’engorgement de nos villes.
C’est l’été, c’est le temps d’en profiter, car « Marcher c’est mieux se porter ! »
« Seules les pensées qui nous viennent en marchant ont de la valeur. » Nietzsche