La fraternité, une valeur (meta)NATURELLE

En Août 1963, le pasteur King déclamait l’un des plus illustres et vibrants discours qu’ait produit l’humanité, et dont chacun reconnaît les premiers mots : « J’ai fait un rêve ». Six décennies plus tard, c’est un cauchemar, relayé tant par nos médias que par nos conversations, qui se déverse sur nous au quotidien ; partout l’homme est en guerre contre lui-même, englué dans une violence dont on ne sait plus si elle est inhérente au monde ou si elle le parasite. Si la pollution est dans nos villes, nos campagnes et jusque dans nos corps, elle est aussi sous une forme symbolique dans nos cœurs et nos esprits. 

Lorsque les hommes ne semblent plus de bonne volonté, et que les mots ou les mains tendues ne sont plus saisis pour manifester la fraternité, que nous reste-t-il pour nous réconforter ?

A cette question la science et la spiritualité nous répondent invariablement : la nature. Déjà les philosophes grecs vantaient les bains de soleil, quant aux taoïstes ils n’ont pas attendu la méditation type Mindfulness pour observer que tout change, tout se transforme, tout est interdépendant, mais que pour s’en rendre compte il faut savoir s’arrêter et prendre de la distance avec ce qui nous traverse ou submerge.

 Cette sagesse universelle et polymorphe, métanature®® en propose un visage à travers un accompagnement en synergie avec la nature : là où la thérapie ou le coaching s’aventurent désormais hors les murs, métanature®® considère que les divers éléments des paysages qui accueillent ses activités sont autant d’experts- collaborateurs

En d’autres termes, l’arbre du parc qui attire mon attention lors d’un atelier est plus qu’une métaphore, c’est un être vivant dont la façon de s’alimenter, de supporter l’adversité, ou de communiquer avec ses pairs m’enseigne potentiellement quelque chose, ou encore dont l’ombre sous laquelle m’abriter en été peut se lire comme un acte exemplaire de charité ou de solidarité. 

Enfin, l’accompagnement métanature®® invite à porter un regard « méta » sur notre nature et sur celle des situations que nous vivons, c’est-à-dire à prendre de la hauteur pour considérer l’ensemble des forces ou désirs en interactions et ainsi éviter le risque de clivage :

Une façon « MétaNaturelle » de réinventer les relations triangulaires [1]… et la fraternité.

[1] Clin d’œil au triangle dit de Karpman dont les sommets sont les rôles interchangeables de bourreau, victime, sauveur.