
ÉCOTHÉRAPIE : UN RITUEL POUR GAIE-RIRE
L’accompagnement
®Tout comme au jardin, on a besoin d’un bon jardinier qui sache observer la nature, il en est de même pour notre jardin intérieur.
Un jardin a toujours une histoire. Quand le jardinier arrive, il ne voit que ce qui jaillit. Mais il ne sait pas ce qui est enterré, ce par quoi le jardin est passé, quelles racines sont restées enfouies dans son sol, ou quelles graines y ont été semées et attendent de pousser.
C’est en jardinant que le jardinier va découvrir cet environnement et prendre la mesure de ce qui est. Il devra faire preuve de patience et c’est en découvrant ce qui sort de terre qu’il pourra nommer la plante, chercher la racine pour l’éradiquer s’il s’agit d’une plante indésirable ou la déplacer selon son gré.
C’est ce que Jean-Luc a fait lors de cette formation à la méthode
que j’ai suivie en avril 2025.ÉCOTHÉRAPIE : UN RITUEL POUR GAIE-RIRE

Fort des échanges que nous avions eus tout au long de la journée à travers les exercices proposés, Jean-Luc m’a proposé de faire avec le groupe un rituel pour mettre à la terre un objet symbolique chargé de représenter l’événement traumatique de mon enfance et tout son bagage émotionnel qui avait jailli inopinément dès les premiers exercices de la formation.
On pourrait croire que creuser la terre pour y enterrer un bâton est une idée saugrenue pour l’adulte que nous sommes. Et pourtant, ce petit rituel m’a permis de libérer des émotions refoulées depuis de nombreuses années.
On touche l’âme par l’accès au langage symbolique et à la métaphore de la nature. Peuvent alors remonter des émotions en dehors du contrôle du mental car elles empruntent des chemins détournés. On crée un langage propice qui fait écho aux émotions ressenties sans avoir besoin de redonner en détails les événements eux-mêmes, ni les revivre. Par un questionnement adapté, tout en délicatesse, qui consiste essentiellement à rebondir, pour faire écho, sur les mots que la personne utilise pour parler de ce qu’elle voit et de ce qu’elle ressent, l’âme délivre de nombreux indices que l’accompagnant met en perspective pour que l’accompagné fasse les liens et reconstitue le puzzle de son histoire.
C’est vraiment extraordinaire ce que ce type d’accompagnement apporte. C’est ce que je fais aujourd’hui à mon tour et les résultats sont bluffants.

Après avoir été 33 ans professeure en collège, j’ai quitté l’Éducation Nationale pour m’installer en tant que psychopédagogue. Je voulais pouvoir remettre l’humain au cœur de ma pratique, ce que je ne parvenais plus à faire de façon satisfaisante dans le cadre de l’institution scolaire, faute de moyens adaptés et de temps. Devant la souffrance et le désarroi des familles quand un enfant ou un adolescent est en difficultés dans ses apprentissages, difficultés qui impactent sa construction d’homme ou de femme, en impactant pour longtemps son estime de soi, je ne pouvais plus être complice de ce fonctionnement.
Convaincue que dans ce monde « hyper-technologisé » et urbanisé, une reconnexion à soi durable et solide ne peut se faire que par et avec la nature, je suis tombée sur la formation de coach
qui a tout de suite fait écho à mes ressentis. Je propose aujourd’hui un accompagnement psychopédagogique classique en cabinet. Mais quand je sens que le champ émotionnel est à travailler, j’accompagne des enfants, adolescents, adultes ou seniors dehors, dans la nature, le plus souvent en forêt, et les résultats sont impressionnants.
